Éthique et déontologie

 

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Les praticiens de CEDRE adhèrent à la charte et au code de déontologie de l’AFP-ACP ainsi qu’à la charte des clients en psychothérapie de la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P).

 

CHARTE ETHIQUE DE L’ASSOCIATION CEDRE (inspirée de la Charte de l’AFP-ACP)

  1. Conception humaniste de la personne :

«Nous pouvons dire qu’il y a, dans tout organisme, à quelque niveau que ce soit, un courant inné qui amène celui-ci vers la réalisation positive de ses propres possibilités. Il y a chez l’être humain une tendance vers un développement complet. Le terme qui a souvent été utilisé pour cela est celui de «tendance à la réalisation de soi» ou «tendance actualisante», et elle existe dans tous les organismes vivants. » Carl Rogers

  • Vision globale de la personne: celle-ci est accueillie dans ses réalités corporelle, psychique, émotionnelle, spirituelle…
  •  Respect de la personne : Le thérapeute respecte la personne de son client, dans son processus de croissance, son rythme, ses convictions, et ses choix. Il est exclu de la thérapie toute visée normative ou manipulatrice. Le rôle thérapeutique du praticien engendre une “influence” dans la relation au client, mais le praticien n’exerce aucune domination ni aucun pouvoir sur le client: il l’accompagne dans la découverte de son propre pouvoir.
  • Confiance en la personne: «Ce qu’il y a de plus profond au cœur de l’homme est digne de confiance.» «Chaque individu a en lui des capacités considérables de se comprendre, de changer l’idée qu’il a de lui-même, ses attitudes et la manière de se conduire ; il peut puiser dans ses ressources pourvu que lui soit assuré un climat fait d’attitudes psychologiques facilitatrices que l’on peut déterminer.» Carl Rogers
  • La personne accompagnée s’inscrit dans un rapport d’égalité avec le praticien. Ce dernier ne sait pas à la place de la personne. Une interaction enrichissante se manifeste entre l’expérience du thérapeute, et ce dont la personne le rend témoin dans sa façon de découvrir et d’expérimenter ses ressources. Le thérapeute est là “en tant que personne”. Son professionnalisme est justement d’être une personne dans la relation thérapeutique, sans s’abriter derrière le rôle de spécialiste ou d’expert du psychisme.
  1. Attitudes que le thérapeute développe et tend à mettre en œuvre pour une écoute centrée sur la personne :
  • L’empathie: la capacité à entrer dans le monde de l’autre comme s’il s’agissait du sien propre, afin de le comprendre.
  • La congruence: la cohérence entre la conscience de soi et ce qui est exprimé.
  • Le regard positif inconditionnel: un regard sur autrui respectueux et sans jugement, fondé sur la confiance dans la réalisation de l’autre.
  1. Non-directivité :

Le praticien ne dirige pas et ne conseille pas le client, mais il l’accompagne dans la prise de conscience et le développement de ses propres ressources. Il met en place une relation structurée, offrant au client un climat d’ouverture, de non-jugement et de compréhension, qui lui permet une profonde expérience de soi, le rendant capable de réaliser son potentiel.

4. Conception holistique de la personne :

Le thérapeute ne traite pas une maladie ou un symptôme, mais il rencontre une personne dans sa globalité. Le client n’est pas identifié à une pathologie. Il est écouté et accompagné sans passer par “le prisme de la normalité”.

  1. Implication émotionnelle et supervision :

Dans le cadre d’une  thérapie, l’implication émotionnelle du praticien existe naturellement, mais elle se veut toujours au service de l’accompagnement. Cela exige la vigilance du praticien concernant  ses projections vis à vis de ses clients, et celui-ci s’engage à analyser ses ressentis en supervision. Il se garde de toute attitude visant à prolonger la relation d’accompagnement à son profit.

  1. Indépendance idéologique :

Si l’Approche Centrée sur la Personne est liée à des concepts existentiels, philosophiques, ontologiques, et scientifiques, le praticien peut avoir ses propres convictions et croyances politiques ou religieuses. Mais dans le cadre de son travail, il ne peut se faire le prosélyte d’un système idéologique, d’une confession religieuse ou d’un parti politique. Le thérapeute ne peut donc pas exercer son art, si l’appartenance à un tel mouvement entrave sa liberté de penser ou sa pratique professionnelle.

  1. Indépendance morale :

Le praticien ACP ne peut exercer aucune sorte de pression sur un client, fut-elle destinée à amener ce dernier à un traitement lui apparaissant nécessaire.

Pour des raisons personnelles, éthiques ou professionnelles, le thérapeute est libre de refuser d’entreprendre ou de poursuivre une thérapie avec un client. Cependant, il orientera ce client vers un thérapeute ou une institution lui paraissant adapté(e) aux besoins et à la demande du client.

Le praticien peut être amené à demander des avis professionnels concernant l’état d’un client, s’il se retrouve devant les limites de ses compétences professionnelles.

Le thérapeute ACP ne peut pas enjoindre autoritairement à un client de cesser une thérapie, un traitement, ou des soins entrepris par ailleurs.

  1. Secret professionnel :

Le praticien est tenu au secret professionnel dans le cadre du strict respect de la loi. Il s’engage à ne parler en aucun cas de ses clients à quiconque, sauf en supervision, elle même tenue au secret professionnel.

Ce devoir de non-divulgation de toute information concernant ses clients en thérapie s’étend en particulier à l’entourage familial, aux médecins, auxiliaires médicaux, établissements soignants et administrations (publiques ou privées) , organismes de tutelle, de ses clients.

Le praticien prend des précautions pour que ses documents, notes, enregistrements sonores, soient  rangés de telle façon que le secret soit préservé. Il prendra des précautions particulières si de tels documents sont présentés à un public, notamment à des fins d’enseignement.

Ce n’est qu’en cas de nécessité thérapeutique exigeant la collaboration avec les personnes délivrant des soins au client, que le praticien peut partager de telles informations concernant son client, et seulement avec l’accord de ce dernier.

  1. Cadre de la relation thérapeutique :

Le thérapeute pose comme proscrits les manœuvres de séduction affective, les attouchements et la relation sexuelle dans le cadre de la relation d’accompagnement.

  1. Accessibilité de la thérapie :

Le praticien s’engage à adapter le tarif des séances de thérapie en fonction des revenus du client si celui-ci a des difficultés financières, tout en  ne négligeant pas ses propres besoins.

  1. Questionnement et approfondissement professionnel :
  • par le biais d’une pratique encadrée ou supervision
  • en lien avec le processus de formation en cours (connaissances théoriques et pratiques, actualisation des savoirs, échanges avec des pairs, avec des professionnels thérapeutes et formateurs…)
  • par le biais d’une thérapie personnelle terminée ou en cours
  • à travers des échanges réguliers entre les praticiens de Cèdre concernant leur pratique de la thérapie.
  1. Singularité du praticien :

Chaque praticien réalise librement l’accompagnement thérapeutique à travers sa créativité, sa sensibilité, ses découvertes propres.

  1. Liens entre les praticiens :

Les praticiens au sein de CEDRE communiquent ensemble régulièrement au sujet de la vie de l’association et du rôle de chacun.

Des réunions sont organisées afin d’offrir aux thérapeutes un lieu d’ouverture, de rencontre et de partage concernant leur pratique de la thérapie.

  1. Développement théorique et pratique de l’ACP : 

Le praticien est dans un processus de formation continue. Il actualise ses savoirs et partage ses connaissances. S’il n’a pas encore terminé son cursus initial de formation ACP, sa pratique est encadrée par son organisme de formation. Il met tout en oeuvre pour terminer sa formation.

  1. Alliance de l’ACP avec d’autres approches thérapeutiques : 

Si un praticien utilise d’autres approches thérapeutiques que l’ACP (Access Bars, Reiki, art…), il les utilise toujours en accord avec les valeurs et la philosophie de l’ACP.

 

Pour plus d’informations concernant la déontologie dans le domaine de la psychothérapie:
code de déontologie du professionnel de la psychothérapie
déclaration de Strasbourg

 
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CEDRE, association loi 1901 à but non lucratif , pour le développement de la Thérapie Centrée sur la Personne
N° RNA : W111004186 – SIRET : 824 819 304 00018